Monday, August 22, 2011

For Frenchmen only...

Je vais mettre sur ce blog quelques histoires que j'ai écrites il y a quelques temps... Voici la première:

Chaque soir, à mon retour du travail, Val et moi nous amusions à jouer les couples « modèles », tels que l’on voit dans les vieux films américains.. La scène était systématiquement la même, et pourtant elle nous faisait toujours rire : Le seuil de la porte à peine franchi, je lançais un « Chérie ! Je suis rentré », sur un ton exagérément fort… Val se précipitait alors aussitôt vers moi, pour m’embrasser passionnément, et me dire des choses du genre « Oh, mon amour ! Tu as passé une bonne journée ? Tu as l’air si fatigué ! Viens te reposer etc. . . » Bref, une image du bonheur délicieusement surannée, dont nous ne nous lassions pas…

Ce soir, une fois encore, l’entrée de notre maison résonna de notre gimmick favori, tandis que j’ôtais mon manteau, dans l’attente d’une étreinte de ma chère et tendre…

Pas de réponse. Surpris, je repris, plus fort cette fois « Quelle journée ! Je suis exténué ! » Toujours rien… J’abandonnai alors ce rôle cliché du mari parfait, pour revenir à la réalité et me mit à sa recherche, le silence environnant n’ayant rien de rassurant… Je n’eus pas à la chercher longtemps : je la trouvai assise dans le canapé du salon… Elle semblait m’attendre, visiblement très troublée, les bras croisés, le visage sombre, presque en larme… Devant elle, sur la table basse, je reconnus immédiatement l’objet de son malaise : Toute ma collection de magazines « Women’s Physique World », mes vidéos et dvds de culturistes féminines, bref, tous les objets dédiés à mon obsession du muscle féminin… Oh mon Dieu ! Elle les avait trouvés ! Probablement en faisant le ménage… Moi qui avait toujours pris soin de lui dissimuler ma passion des femmes musclées, je faisais tout pour soigneusement cacher les fruits de l’arbre du péché…

Lorsque je m’assis à coté d’elle, particulièrement gêné, elle ne leva même pas les yeux vers moi..

De longues minutes de silence s’écoulèrent, avant que je ne prenne la parole :

« Je… »

Elle se leva et me coupa la parole aussitôt :

« Comment as tu pu me cacher ça ? Comment peux tu aimer ces femmes ? Tu es malade ! Tu.. »

J’essayais alors de la calmer… Je la pris doucement par le bras, la fis se rasseoir, et tentais alors de lui expliquer :

« Val, ta réaction est précisément la raison pour laquelle je t’ai caché ça : j’avais peur de ton incompréhension… Oui, c’est vrai, j’aime les femmes musclées, je les trouve particulièrement sexy… Leur physique extraordinaire m’a toujours fasciné… Mais elles n’ont toujours été qu’un fantasme et… »

Elle m’interrompit, toujours un peu énervée :

« Et depuis le temps que l’on vit ensemble, tu n’aurais pas pu m’en parler ? Je t’aime, j’aurai pu comprendre ! »

Je repris :

« Plusieurs fois j’ai tenté d’aborder le sujet, mais je n’ai jamais osé aller jusqu’au bout… Je craignais que tu me prennes pour un fou et que tu me quittes… »

« Te quitter ? Comment le pourrai-je ? Je suis folle de toi ! C’est juste que… C’est un peu difficile à comprendre.. Je peux te demander ce que tu leur trouves d’attirant ? »

« Eh bien…Disons que… Elles semblent tellement sures d’elles ! Et différentes ! Les voir sur scène est un spectacle incroyable… Leur ambiguïté est assez troublante également… Voir de jolies visages féminins sur des corps très masculin est assez… excitant, je dois l’avouer… »

Son visage se radoucissait…

« Eh bien… Si j’avais pu me douter… »

Elle prit un magazine en haut de la pile et le feuilleta :

« C’est vrai que certaines sont très jolies… Et elles semblent pleinement assumer leur corps… Voilà des femmes qui savent ce qu’elles veulent et qui font tout pour y parvenir… »

Elle avait presque l’air de les admirer !

Je profitais alors de ce revirement pour lui proposer de regarder un dvd, afin d’essayer de lui faire partager l’émotion que je ressens lorsque je les vois…

« Pourquoi pas.. » fut sa réponse, mais je sentais bien qu’elle était plus curieuse qu’elle ne le laissait paraître…

Je commençais en douceur, avec la vidéo de miss Olympia 2006, qui débutait par les compétitions fitness… La réaction de Val fut assez encourageante : En voyant des filles comme Monica Brandt, elle semblait déjà mieux comprendre ma passion…

Puis, ce fut le tour des culturistes, et lorsqu’elle vit à quel point le public était enthousiaste à la vue de ces championnes, Val fut assez étonnée… Le posing de Colette Nelson acheva de la convaincre : Sa prestation, particulièrement acclamée, s’apparentait à un véritable show, duquel transparaissait un réel plaisir d’être sur scène…

Lorsque le dvd s’arrêta, avec la victoire d’iris Kyle, Val fut bien obligée d’admettre que ces femmes pouvaient être extrêmement attirantes et que beaucoup de personnes les appréciaient…

En reposant le dvd sur la table, j’en fis tomber un autre, qui atterrit aux pieds de Val. Elle le ramassa, regarda la jaquette, et me le tendis :

« Et si on regardait celui-la ? »

Je pris le dvd et fut surpris de sa réaction : Il s’agissait d’une de mes compilations des plus grosses culturistes, telles que Colette Guimond, Renée Toney et autres Tina Lockwood…

« Alors ? »

Un peu gêné, ne voulant pas trop la brusquer, je balbutiait quelques mots :

« Tu.. tu sais, je ne crois pas que ça soit une bonne idée.. Ces filles ont un physique assez extrême, et je ne suis pas sur que tu apprécies… C’est autre chose que ce que tu viens de voir, je ne voudrai pas t’en dégoûter… »

« Mais toi, tu aimes ces filles, non ? »

Toujours aussi embarrassé, je répondis :

« Eh bien… oui… Je crois que plus les muscles sont gros, plus j’aime… »

Elle sourit :

« Alors, allons-y ! Regardons ! Je suis curieuse de voir ces femmes qui te mettent dans un état pareil… »

Gêné, mais content de sa réaction, j’obtempérai de bonne grâce…

« Oh mon Dieu ! » furent les mots de Val à la vue Colette Guimond s’entraînant… Il faut dire que son physique d’extraterrestre a de quoi surprendre… Les images suivantes ne cessèrent d’étonner Val : Bev Francis sur scène au miss Olympia 1991, Paula Suzuki, Christine Envall, toutes ces légendes de l’hyper-hypertrophie musculaire la fascinaient…

Une fois le dvd terminé, Val resta quelques instants sans voix, songeuse…Afin de rompre le silence, je pris la parole :

« Je comprendrais parfaitement si tu me disais que tu n’aimais pas ce genre de femmes… Leur physique est peut être un peu trop extrême mais… »

Elle me coupa :

« Non… pas du tout… En fait, je suis assez troublée… Je crois que je les ai trouvé… attirantes… »

« Comment ça ? »

« Eh bien.. Leur corps est tellement proche de celui d’un homme, et elles dégagent une telle assurance, que je commence à les apprécier… Je crois comprendre ce que tu ressens à leur vue… »

Fou de joie, je m’écriais :

« Formidable ! Je suis heureux de te l’entendre dire… Tu ne me prends plus pour un « malade », alors ? »

« Comment le pourrais-je… Toutes ces femmes sont tellement … extraordinaires… »

Toutefois, lorsque je la pris dans mes bras, soulagé, je sentis une légère pointe de déception dans sa voix…

Le soir venu, allongé sur le lit, j’attendais Val, que je voyais se regarder dans le miroir de la salle de bain :

« Quelle journée ! Tu as découvert mon secret, j’ai cru te perdre puis tu t’es finalement ralliée à ma cause… Je suis épuisé ! Tu viens te coucher ? »

Val rentra dans la chambre, en chemise de nuit, avec une moue dubitative :

« Dis-moi… Tu m’aimes ? »

« Quelle question ! Bien sur que je t’aime ! »

« Tu n’aimerais pas que je sois plus musclée ? »

Troublé, je ne sus que répondre :

« Je t’aime comme tu es, pas besoin de gros muscles pour que tu me plaises… »

« Mais, honnêtement, si tu pouvais choisir, tu n’aimerais pas que mes muscles soient plus gros ? »

Devant son insistance, je finis par avouer :

« Eh bien… C’est sur que je ne dirais pas non… Si tu t’inscrivais dans une salle de sport, par exemple… »

Elle se rapprocha de moi, et sourit :

« Ca prend du temps de devenir musclée… Tu ne voudrais pas que je le devienne rapidement ? »

Pris au jeu, j’acquiesçai :

« Evidement… Si tu l’étais des maintenant, ce serait mieux… »

« Et tu voudrais que je sois musclée comment ? »

Elle commençait à m’exciter :

« La moindre amélioration me suffirait… »

« Allons… Sois franc… Tu n’aimerais pas que je sois aussi musclée que les femmes que l’on a vu en dernier ? Plus encore peut être ? »

« … J’ai toujours rêvé d’une femme aussi musclée qu’un homme… J’avoue que si tu l’étais, ça ne me déplairait pas… »

Elle se tint devant moi :

« Donc, si je comprend bien, si j’étais.. disons, comme ça , ça ne te suffirait pas ? »

Lorsqu’elle prononça cette phrase, son corps semblait grossir… Non, impossible ! Et pourtant… Sa chemise de nuit paraissait plus serrée et ses muscles plus définis…

Son sourire trahissait son assurance :

« Alors, ça te suffirait ? »

N’en croyant pas mes yeux, je ne fis que bafouiller quelques mots :

« Gueu…Je… Tu… Comment… »

Elle ressemblait à une compétitrice fitness… Ses épaules étaient plus larges et ses cuisses plus découpées…

« Non, ça ne serait pas assez.. Voyons, comme ça ? »

Toujours aussi incroyable que ça puisse paraître, son corps continuait à grossir ! A présent, elle avait l’air d’une culturiste débutante…

Elle souffla langoureusement:

« Hmm.. Ca, ce serait déjà mieux, non ? »

Son attitude trahissait un désir sexuel, assez nouveau chez elle ; elle caressait ses nouveaux muscles, en poussant de petits gémissements :

« Je commence à comprendre toutes ces femmes… Je me sens tellement bien ! Mais ce n’est toujours pas assez pour toi, hein ?»

Devant mon regard incrédule, elle comprit que j’étais incapable de répondre…

« Voyons… Et ça, qu’en dis tu ? »

Médusé, je voyais son corps enfler à nouveau, assez lentement, tandis qu’elle avait l’air de ressentir un plaisir incroyable… Sa chemise de nuit paraissait rétrécir, à mesure que ses muscles grossissaient… Une fois les premiers craquements de tissus entendus, elle arrêta son incroyable croissance…

« Hmm ! C’est si bon ! Comment ai-je pu vivre sans connaître cette sensation ?.. »

Elle était désormais aussi musclée qu’une culturiste professionnelle, digne de gagner miss Olympia… Cette fois, je pus prendre le temps de la détailler de haut en bas : Son si joli visage reposait désormais sur d’épais trapèzes, qui faisaient la jonction avec ses larges épaules anguleuses… La striation de ses pectoraux étaient particulièrement visible, malgré le tissus qui les recouvrait encore… Ses bras fins et délicats étaient devenus gros, musculeux et durs… Ses abdos, véritable mur de briques, ruisselants de sueur, n’en finissaient pas de s’entrechoquer… Et ses jambes ! D’épaisses cuisses surmontaient des mollets surgonflés… Quelle bombe !

Je réussis enfin à articuler quelques mots :

« Mais… Comment est ce possible ?… Tu… »

Elle sourit mystérieusement :

« Peu importe, c’est le résultat qui compte, non ? »

« C’est sur, mais.. »

« Dis moi plutôt si tu aimes ce que tu vois… »

Elle commença alors un posing, assez maladroit…

« Sois indulgent, c’est la première fois que je fais ça ! »

Malgré son inexpérience, elle prit vite goût à l’exercice, alors que je la dévorais des yeux… Biceps cage, triceps : elle tentait de reproduire toutes les poses qu’elle aperçut tout a l’heure, avec une aisance étrangement naturelle… La différence tenait dans la taille des muscles : elle était bien plus grosse que les filles entrevues cet après midi !

En la voyant évoluer ainsi, juste pour moi, je ne pouvais que me rendre compte à quel point les gros muscles chez une femme m’excitaient… Jamais je n’avais vu « en vrai » une de mes idoles, devant me contenter d’images figées, ou de vidéos, de plus ou moins bonne qualité… Avec cette splendeur à quelques mètres de moi, je pouvais presque sentir la dureté de ses bras, la douceur sa fine peau frétillant au rythme de ses mouvements, sous laquelle jouaient des muscles anormalement gros chez une femme… Chacun de ses gestes laissait transparaître une formidable puissance, presque palpable… Et un plaisir ! Elle respirait de bonheur à me montrer ce corps nouvellement musclé…

Elle s’interrompit au milieu d’une pose crabe , particulièrement impressionnante :

« Dis moi, En voudrais tu plus encore ? »

« Wow.. Tu sais… Tu es déjà extraordinaire… »

« Peut être, mais je sais que tu aimerais que je le sois plus encore, n’est ce pas ? Je croyais que tu préférais les très gros muscles ! »

« Oui, c’est vrai, mais… »

Ses muscles reprirent alors leur route vers le gigantisme… Au fur et à mesure qu’elle gonflait, sa chemise de nuit craquait par endroit, de plus en plus, révélant à chaque fois un peu plus de son incroyable torse… Et dire que je n’y avais pas encore touché !

Les râles de plaisir de Val se faisaient de plus en plus intenses… Plus ses muscles étaient gros, plus elle aimait !

« Ahh… Quel bonheur !… Je commence à ressembler à quelque chose, non ? »

Elle contracta alors son biceps… Il dépassait largement le niveau d’une culturiste !

« Suis je à ton goût, maintenant ? »

Je ne trouvais pas les mots pour lui répondre : elle ressemblait désormais aux plus énormes des body-buildeuses, mais en bien plus musclée encore ! De rares morceaux de tissus subsistaient encore au milieu de cette énorme masse de muscles, prêts à craquer, laissant deviner les plus formidables pectoraux pouvant exister chez une femme… Elle n’avait plus rien de commun avec la mince jeune femme de tout à l’heure : tout son corps excessivement musclé la faisait apparaître sous un jour nouveau…

Certaines des femmes désireuses de devenir les plus monstrueusement musclées n’hésitent pas à recourir à des alliances contre natures, tels que les dopants, stéroïdes etc. . . Le résultat est toujours surprenant : des muscles bien trop gros pour un femme, même pour une culturiste… Il est alors difficile d’associer un visage féminin avec des muscles aussi énormes… Val était bien au delà de ça : la taille de ses muscles la faisait passer pour une nouvelle espèce, terriblement excitante ; plus vraiment une femme, mais pas encore un homme… Presque grotesque, en un sens… Aucune femme n’ayant jamais atteint ce niveau musculaire, le contraste entre son visage et ses muscles hyper-hypertrophiés n’avait pas de sens… Ca ne pouvait pas exister, une femme pareille… Et pourtant, elle était la, devant moi…

« Ma chérie, tu es.. la plus extraordinaire femme de cette planète ! Viens ici, que je puisse profiter de ce corps si excitant… »

Elle se rapprocha doucement, en faisant jouer ses muscles démesurés… Elle s’assit à coté de moi, et murmura dans un souffle sensuel :

« Alors, ça te suffit ? Je suis bien telle que tu le voulais ? »

Je ne l’entendais déjà plus, obnubilé par son corps… Alors que je m’apprêtais à – enfin !- caresser ses muscles veineux, elle retint ma main :

« Tu ne m’as pas répondu : ça te suffit ou pas ? »

« Eh bien, de toute façon, plus serait impossible, non ? Tu es déjà tellement énorme… »

« Tu ne réponds toujours pas à ma question… »

Je n’en pouvais plus :

« Oui ! Mon dieu, oui ! J’en veux plus encore ! Je veux te voir encore plus musclée ! »

Elle se releva et sourit :

« C’est bien ce qu’il me semblait… »

Jusqu’à présent, malgré leur taille, ses muscles incroyablement gros étaient déjà extraordinaires pour une femme, mais restaient dans le domaine du « possible »… Après cette nouvelle étape vers l’hypertrophie, ils n’allaient plus rien avoir de « réels » !

A peine s’était elle levée que les restes de sa chemise de nuit explosèrent, laissant enfin apparaître entièrement sa poitrine et ses abdos… Quel choc ! Là où étaient ses seins se trouvaient deux monstrueux pectoraux striés, qui ne cessaient de grossir…

Val se courbait de plaisir, en sentant son corps gonfler… Jamais je ne l’avais vu prendre un tel pied ! Elle termina sa croissance à genoux, en sueur, haletante…

« Hhh… Hhh… Je crois qu’on y arrive… »

Elle se releva lentement, et je pus enfin l’admirer complètement… Je me rendis compte alors de la taille de ses muscles… Comment décrire ce que je vis à ce moment là ? Jamais un être humain, homme ou femme, n’avait été aussi énorme, ni aussi sexy… La taille de ses muscles dépassait mes rêves les plus fous, reléguant le plus gros des mister Olympia au rang de débutant… Plus question cette fois de la comparer avec ses femmes malades du muscle, prêtes à tout pour se transformer en homme : Val avait atteint cet objectif, et l’avait dépassé depuis longtemps !

Malgré mon excitation, j’essayais de nouveau de la décrire mentalement, de haut en bas : Sa tête était prise en étau entre de formidables trapèzes, qui semblaient ne faire qu’un avec elle… De larges, ses épaules étaient devenues immenses ; je me demandais si elle aurait pu passer la porte de face… Difficile de voir autre chose que ses bras fabuleux : contractés, ils auraient faits mourir d’envie n’importe lequel des plus gros body builders… Leur taille me paraissait irréelle : ils n’étaient quand même pas plus gros que mon torse ?.. Le mur de briques avaient laissé place à des parpaings gigantesques : ses abdos se pressaient constamment les uns contre les autres, à la recherche de place sur cet abdomen incroyable… Enfin, ses cuisses auraient fait passer n’importe quel tronc d’arbre pour une fragile brindille : noueuses, massives, débordantes de chair et de puissance, elles m’hypnotisaient ; j’imaginais avec difficulté ce que je ressentirai pris au piège entre ces deux piliers de muscles…

Un mec… Voilà la première chose à laquelle je pensais en la voyant…Tous les pores de sa peau transpiraient la testostérone… Il était tellement impossible de concevoir qu’une femme puisse être aussi exagérément musclée ! Même un homme, cela dit… Mais c’était l’espèce qui se rapprochait le plus de ce que je voyais devant moi…Deux , trois hommes à la fois, voilà qui était plus proche de la réalité…

A peine eu je le temps de me remettre du choc de cette vision, que Val contracta ses bras, puis fit remuer ses cuisses :

« Comment me trouves tu ? Dis moi ce que tu vois.. »

Malgré la difficulté à mettre des mots sur cette vision sortie de mes fantasmes les plus délirant, je tentais ceci :

« Bon sang, Val… Mon amour… Tes muscles sont si gigantesques ! Tu es encore plus énorme que le plus stéroïdé des bodybuiders… Je crois que… Mon dieu, oui… Tu ressembles à un homme… Tes seins ont complètement disparus.. Ton corps est parcouru de veines démesurées… A part ton jolie visage et ton sexe, tout le reste est tellement… masculin ! Chacun de tes muscles est une insulte à la féminité : aucune femme ne supporterait d’être aussi monstrueuse ! Tu ressembles a une créature musculeusement fantastique, sortie d’un esprit malade… Jamais je n’aurai cru que ça pouvait m’exciter autant… »

Je mourrais d’envie de toucher ses fesses, ses abdos, bref, tout son fantastique corps ! Je me précipitais alors vers elle, mais elle me retint de nouveau :

« Alors, cette fois, c’est bon ? »

« Que veux tu dire ? Tu es la plus gigantesque ! Personne ne pourrait rivaliser avec toi ! Et je te l’ai dit, j’ai toujours rêvé d’une femme aussi musclée qu’un homme, et tu en es l’incarnation plus que parfaite ! Dis-moi, peux-tu faire danser tes pectoraux ? J’ai tant envie de les lécher ! »

Elle s’exécuta aussitôt, mais poursuivit, un peu déçue :

« Alors, c’est fini ? J’arrête là ? »

Obnubilé par ces deux plaques de muscles qui montaient et descendaient en s’entrechoquant, je ne prêtais plus réellement attention à ses paroles, n’ayant qu’une chose en tête : faire l’amour à ce tas de muscles !

Je finis toutefois par lui répondre :

« Ma chérie, en quelques minutes, tu es passé du stade d’une compétitrice fitness à celui d’une culturiste, puis à celui de reine du muscle, pour enfin terminer avec un corps de champion olympique ! Comment pourrais tu faire mieux ? »

Je tentais une fois encore de l’attirer sur le lit, en concluant, sur le ton de la plaisanterie :

« Même si , évidement, « Bigger is better »… »

A ces mots, Val me repoussa, en souriant… Et l’impossible se produisit de nouveau : malgré l’énormité de ses muscles, elle recommença à grossir ! Comment était ce possible… Ses bras, déjà hors normes, continuaient à se développer… Et ses cuisses ! Mon dieu, ses cuisses…

Je m’éloignais légèrement pour mieux observer ma femme devenir l’incarnation ultime de mon fantasme : un formidable tas de chair et de muscles veineux, au sommet duquel se trouvait son doux visage, si familier, contrastant d’autant plus avec ce corps monstrueux…

Lors de cette ultime transformation, les murs tremblèrent des cris de jouissance de Val, qui eut l’orgasme de sa vie… Elle s’acheva par un hurlement bestial extraordinaire, comme jamais je n’en avais entendu auparavant…Je n’étais visiblement pas le seul à être formidablement excité… Val gisait à terre, épuisée, ruisselante de sueur, pantelante, mais heureuse, tellement heureuse..

Apres quelques instants, elle articula, entre deux gémissements :

« Cette fois.. Hhh… C’est la bonne… »

Alors qu’elle reprenait son souffle, je ne pouvais décoller mes yeux de cette vision de cauchemar… Comment de si gros muscles pouvaient tenir sur un si petit corps… Allongée, ses cuisses arrivaient à ma taille ! Elle se releva enfin, me tournant le dos pour s’appuyer contre le mur : Jamais l’expression « montagne de muscles » n’avait été aussi appropriée… De dos, je ne pouvais plus voir sa tête, cachés derrière d’abominables trapèzes… Chacun de ses membres faisait partie d’un ensemble, ne se détachant plus vraiment du reste de son corps… Lorsqu’elle se retourna, je cru mourir : Quelle horreur ! Elle n’avait plus rien d’humain, plus du tout une femme et bien plus qu’un homme… Sa tête avait presque disparue entre ses gigantesques épaules et ses prodigieux pectoraux… D’effroyables abdominaux avaient presque recouvert son sexe, enfoui derrière des cuisses colossales… Il était presque impossible de différencier les différentes parties de son anatomie, chacune se rejoignant dans des proportions anormales… Toutefois, de maigres indices, tels que ses mains ou ses mamelons, permettaient d’en identifier certaines… A chaque respiration, son corps difforme faisait gonfler sa poitrine de façon démesurée… Mais pouvait-on encore appeler ça une poitrine ?…

Devant mon silence horrifié, elle prit la parole, un peu inquiète :

« Ca te plait ? On dirait que je te fais peur… »

J’eus du mal à articuler :

« Au contraire… rien ni personne ne pourrait plus m’exciter… Chaque partie de ton corps est un hymne au sexe… Je me trompais : je ne voulais pas d’une femme qui soit aussi musclée qu’un homme, mais 10, 100 fois plus ! »

« Alors, tu es heureux, cette fois ? »

« Comment ne pas l’être… Tu es bien au delà de tout ce que j’ai pu imaginer… Mes fantasmes s’arrêtaient aux êtres humains et à leurs limites…Toi, tu es un monstre, un merveilleux monstre…Tu as l’air sortie du plus horrible des cauchemars sur les stéroïdes et leur dérives… Presque.. animale.. De la viande… Et pourtant toujours aussi sexy ! »

Tandis que je mourrais d’excitation devant la terrifiante créature qui se trouvait devant moi, Val se regardait dans le miroir, avec un sourire satisfait :

« C’est vrai que je suis sexy… et énorme… »

Elle se tourna alors vers moi, et se pencha pour commencer une pose crabe d’anthologie : elle plia ses bras tout doucement, presque au rythme du sang que l’on voyais affluer dans ses veines gigantesques…Son doux visage rétrécissait à mesure que ses muscles inhumains durcissaient … Une fois cet improbable spectacle terminé, sa tête paraissait ridiculement petite, presque noyée parmi ces effroyables muscles… Son corps grotesque ne cessait de m’étonner… Comment une telle aberration de la nature pouvait à se point m’exciter ? Avec sa jolie frimousse ainsi dissimulée par les débordements contre nature de ses muscles difformes, elle n’était plus qu’un ramassis inhumain de chair… Il était presque impossible de dire que cette absurdité était autrefois une femme, ou un être humain… Même le plus monstrueux des culturistes, dopé jusqu’à en mourir, carburant aux stéroïdes matin, midi et soir, aurait pris peur devant cette écœurante erreur de la nature qui fut une frêle jeune femme… Mais la répulsion naturelle qu’aurait éprouvé n’importe quel être humain face à elle était devenu chez moi une excitation inimaginable : j’avais tant envie de me perdre dans cet océan de muscles !

J’entendis à peine sa voix, étouffée sous des kilos de muscles :

« Qu’en dis tu ? Suis je à ton goût, comme ça ? »

Sonné, effrayé, excité, je n’eus pas de réponse plus intelligente que :

« Ou…oui… »

Elle se releva, et j’aperçu de nouveau son visage, rayonnant de bonheur… Malgré sa masse, elle se tourna rapidement vers moi, et me jeta comme un fétu de paille sur le lit :

« Bon, si on passait aux choses sérieuses, maintenant ? »

Lorsqu’elle s’approcha avec difficulté du lit, ses jambes ayant du mal à se croiser, les murs tremblaient à chacun de ses pas… La voir se mouvoir ainsi était quelque chose d’incroyable : elle ressemblait à un seul et unique organisme, presque une cellule géante, ne correspondant à plus rien d’humain… Bien entendu, le lit s’effondra sous son poids lorsqu’elle s’y installa, traversant presque le plancher… Elle s’allongea par terre aussi vite que lui permettait sa masse :

« A toi de jouer… Montre moi que je n’ai pas fait tout ça pour rien… »

Je me jetait alors sur elle, et atterrit avec douceur sur ce qui devaient être ses abdominaux : difficile d’imaginer que ces créatures presque vivantes, s’agitant maladivement, chacun à la recherche du moindre centimètre de place, n’étaient que de simples abdos… Ils dépassaient de partout, un corps humain n’étant pas fait pour recevoir de si monstrueux muscles…Leur taille me permettait de pouvoir les prendre à pleine main, et de les malaxer à ma guise, ou plutôt à celle de Val : elle s’amusait à les contracter pour coincer ma main dans leur étreinte diabolique… J’avais l’impression de caresser de l’acier…

Apres plusieurs minutes ce petit jeu, je m’attaquais à la montagne de ses pectoraux, le véritable objet de mon désir… Je devais presque écarter les bras pour pouvoir en faire le tour : monstrueux ! Seul les tétons dressés à leur sommet permettaient de savoir que j’avais affaire à une poitrine humaine… Val commençait à s’agiter, mes caresses lui faisant de plus en plus d’effet… Son excitation faisait remuer ses effroyables pecs, me piégeant presque par surprise entre leur masse : je n’étais qu’un moustique posé sur une montagne.. Elle pouvait m’écraser avec le moindre de ses mouvements ! Cette crainte de périr étouffé sous ses muscles augmentait mon excitation, et la sienne : je n’étais que son jouet, dont elle pouvait se débarrasser à tout moment.. Elle se releva toutefois avec précaution ; elle n’en avait pas fini avec moi…

Elle s’assit, du moins elle essaya ; la taille de ses cuisses et de ses abdos lui permettaient difficilement de tenir une position assise… Ses mains, ridiculement petites comparativement à sa taille, prirent mon sexe, et commencèrent à me masturber… Je la fis stopper assez rapidement : trop excité, je risquais de jouir instantanément… Elle sourit, et me souleva pour m’asseoir sur ses cuisses…Je me retrouvais alors nez à nez avec son doux visage, dont j’avais oublié la beauté délicate… Mélange contre-nature, absurdité : comment une si belle femme était devenue une horreur pareil ? En guise de réponse, elle leva les bras horizontalement, et les contracta, jusqu’à l’explosion…

Lovecraft parlait de la difficulté à décrire l’innommable, je me trouvais dans la même situation : Une fois contractés, ses bras, déjà inhumains au repos, étaient devenus…

Afin de ne pas devenir fou à leur vision, je tentais de rationaliser ce que je voyais : je crois qu’ils étaient plus grands que moi, bien plus grands même…Leur anatomie , complètement modifiée, ne correspondait plus à leur dénomination : ce n’était plus des biceps ou des triceps, mais des « décaceps »… Les excroissances formées ne cessaient de grossir et de se multiplier… Je ne pouvais même plus me rattacher au visage de Val pour me rappeler qu’il s’agissait bien de bras humains, il avait totalement disparu, perdu, noyé dans le maelström écœurant du tumulte de ses muscles…

Lorsqu’elle baissa les bras, elle put voir une expression étrange sur mon visage, mélange de peur, d’excitation et de répulsion…

« Ca va ? Tu as l’air ailleurs… Ne me dis pas que tu n’aimes pas mon nouveau corps ? »

« Non, voyons… Je suis juste sous le choc de ce que je viens de voir… Jamais je n’aurai pu imaginer une chose pareil… Je suis à la fois attiré et dégoûté par toi, c’est un sentiment nouveau… Tu arrives presque à m’écœurer de ma passion pour les muscles féminins, et en même temps, tu en es le symbole ultime, parfait, idéal… C’est comme si j’avais dévoré une boite entière de chocolats et que j’étais au bord de la crise de foie, mais avec l’envie d’en manger encore plus…

Dis moi, j’ai un doute : tu es toujours Valérie, la femme que j’aime ?»

Elle éclata de rire, faisant remuer toute la maison :

« Ha Ha ! Oui, bien sur… Je suis juste un peu musclée qu’avant, c’est tout… »

« Juste un peu… ça doit être ça… »

Je repris alors mon exploration de ce corps gigantesque, en m’attelant à la découverte de ce que pouvaient bien cacher ses cuisses… Je m’assis sur l’une d’entre elles, et frottait mon sexe dans les profondes striations qui la parcouraient… Val s’amusait à la remuer, puis à la contracter brusquement, me faisant sauter à chaque fois de plusieurs centimètres de haut… Je crois que même un marteau piqueur n’aurait pas pu entamer l’épaisseur de ces quadriceps… Non, la encore, le mot ne convenait plus : plus de jambes, de cuisses ni de mollets, juste un amoncellement terrifiant de muscles… Elle pouvait à peine les plier, les genoux étant partiellement recouvert des débordements ignobles de chair musculeuse… Je du l’aider à les écarter, pour pouvoir partir à la recherche de son sexe, et enfin m’y introduire… Je n’eus pas à chercher longtemps : malgré les muscles qui le recouvrait, le chemin était comme tracé par toutes les veines qui semblaient y converger, tels des pipelines se rejoignant à la source… Je la pénétrais facilement, sentant toutefois la pression énorme des muscles de son vagin, qui avaient grossi démesurément eux aussi…

Commença alors la plus inimaginable des parties de jambes en l’air : elle sur le dos, pouvait à peine bouger, moi, allongé sur elle, perdu, noyé, suffocant presque parmi cet océan musculeux… Je devais ressembler à une minuscule cerise posé sur le plus gros des gâteaux… Je ne pouvais évidement pas voir son visage , caché derrière ses pectoraux qui me semblaient monter jusqu’au ciel, mais je l’entendais : à chacun de mes coups de reins, elle gémissait , de plus en plus fort, visiblement aussi excité que moi… Je me démenais pour assurer, malgré l’absurdité de la situation : comment une souris aurait pu faire du bien à un éléphant ? Et pourtant, mes efforts portèrent leurs fruits : après plusieurs dizaines de minutes menées à ce train d’enfer, je sentis tous les muscles autour de moi remuer plus rapidement puis elle hurla de plaisir, comme jamais elle ne l’avait fait… Quel orgasme !

Je continuais à m’agiter, mais elle ne me laissa pas le temps de finir : une fois repue, elle me souleva jusqu’à son visage et, aussi fou que cela puisse paraître, me posa sur ses pectoraux ! Je me retrouvais donc assis sur ces deux improbables mamelles, les jambes au dessus de ses trapèzes, le sexe au niveau de son visage… Là, dans cette position extraordinaire, elle débuta une fellation que je n’étais pas près d’oublier.. Elle engloutit goulûment mon sexe rendu fou de désir par la taille de ses muscles, et commença à me sucer… Le plaisir fut de courte durée : excité jusqu’à la mort, je jouis quasi instantanément… Plus que la fellation, c’est la situation qui me fit jouir : rendez vous compte, assis au sommet du plus gros des tas de muscles, j’avais l’impression d’avoir escaladé le mont blanc !

Un orgasme, ce n’était manifestement pas assez pour elle : aussitôt cette incroyable fellation terminée, elle me reposa à terre, sur le dos, et entreprit alors de me chevaucher… Je pris peur : le moindre de ses gestes pouvaient m’écraser et me réduire en bouillie… La voir se relever péniblement, pliant sous le poids de ses muscles, ne me rassura pas… Pourtant, consciente du danger qu’elle me faisait courir, elle bougeait lentement, avec délicatesse, du moins autant que lui permettait son corps difforme… Pétrifié, je la vis s’asseoir sur moi, répartissant son poids le mieux possible, pour ne pas me broyer les os… Malgré, ou à cause, de cette épée de Damoclès au dessus de ma tête, mon érection repartit de plus belle, plus excité qu’auparavant ( si cela était possible…) Lorsqu’elle se posa enfin sur moi, je sentis une pression énorme sur le bas ventre, douce et lourde à la fois… J’étais pris au piège, à sa merci, coincé sous ces kilos de muscles… Mon sexe fut comme happé par les muscles de son vagin, qui découvraient la une nouvelle façon de fonctionner, et un nouveau but : me dévorer ! Elle ne bougeait presque pas, exerçant des mouvements de va et viens uniquement avec ces muscles, décidément contre nature…

Ce que je voyais alors au dessus de moi dépassait l’imagination : une ombre gigantesque me recouvrait, m’encerclait… A califourchon sur moi, je me rendais vraiment compte de l’horreur qu’était devenue ma femme : plus aucune trace d’humanité ne subsistait parmi cette erreur de la nature, rendue folle de désir par l’énormité de son corps… Chacun de ses mouvements la rendait plus ridicule, accentuant la parodie d’être humain que j’avais sous les yeux… Impossible pour elle de se mouvoir normalement, son corps bien trop gros ne lui permettait plus que quelques mouvements simples… Parfois, dans cette tornade de chair, j’apercevais son visage, entre deux muscles que je n’arrivais plus à identifier… La joie, le plaisir, l’excitation, tous ces sentiments que j’avais rarement vu chez elle, s’exprimaient dans ses yeux et son sourire… Mes mains, presque malgré moi, caressaient ce corps , comme pour vérifier qu’il existait bien… Sous mes doigts, je sentais la dureté de ses muscles, sous une peau fine à en craquer…

Qu’elles étaient loin, ces femmes culturistes qui me hantaient depuis tant d’années ! Val m’attirait, me dégoûtait, m’excitait, m’effrayait… Des sensations incroyables, jamais ressenties à la vue de ces soi disant déesses du muscle, pauvres reliquats de fantasmes éculés… Pendant longtemps, j’ai associé mon excitation du muscle féminin à l’ambiguïté féminin/masculin, voir ces femmes avec un corps faisant penser à celui d’un homme était assez troublant… Dans cette logique, plus elles se rapprochaient de la taille des muscles masculins, plus elles m’attiraient, allant jusqu’à imaginer le plus monstrueux des culturistes avec le visage d’une femme… Certaines d’entre elles n’étaient pas loin de cet idéal, reniant leur féminité, désireuses de se transformer en autre chose, ni femme ni homme… Monstres avant l’heure… Val rendait ces femmes pitoyables, misérables… Quelle honte ce serait pour elles de voir Val comme je la voyais à cet instant ! Avant de vomir et de tomber dans les pommes, écœurées par cette atrocité, elles se rendraient compte de la stupidité de leurs actes : pourquoi vouloir devenir aussi musclée qu’un homme, alors qu’il est possible de l’être 100, 1000 fois plus ?

Tandis que mes pensées et ma raison s’égaraient dans le flot de ces réflexions, Val maintenait le rythme… Son sexe semblait doué d’une vie propre, affamé, il n’en finissait pas d’exercer des mouvements de succion sur mon pauvre pénis, ridicule, à sa merci… Malgré l’excitation qui ne cessait de grandir, le trop plein de muscles commençait à me rendre malade… Au bord de la nausée, je tremblais a chaque seconde a l idée de périr étouffé sous cet amas de muscles, mu par le désir et la luxure… Chacune de ses sensations exacerbait mes sens : jamais le sexe n’avait été aussi vivant, aussi cru ! Devant la bestialité dont faisait preuve Val, nos ébats ressemblaient à ceux des nos ancêtres préhistoriques, animaux, brutaux…

Ce retour vers une sexualité animale fut accentué lorsque Val se retira, pour se mettre à quatre pattes… Là encore, la position était difficile à tenir pour elle : muscles trop gros, articulations incapables de remplir leur rôle etc..

Elle cria, plus qu’elle n’articula :

« Prends moi ! »

Je me sentais comme un moustique tentant vainement de piquer une baleine : je me tenais debout, sur ses mollets, et je me débrouillais pour faire du mieux possible… Dans cette position, je pouvais à loisir admirer son horrible et fantastique dos : épais, bosselé, strié, on aurait pu y faire atterrir un avion… Des muscles à perte de vue, dont l’immensité failli me rendre fou, apeuré par cette vision invraisemblable…

Dans sa folie animale, Val avait conservé quelques sentiments humains : même si j’avais l’impression de pénétrer une ogresse, folle de muscles et de sexe, au milieu de ses grognements, j’entendais des râles de plaisirs très humain… Elle faisait également attention à ne pas m’écraser la verge entre ses fesses, maladivement serrées, ne formant plus qu’une, sèches à en pleurer, inhumaines…

Une heure passa presque à ce rythme, moi constamment au bord de l’évanouissement, elle follement surexcitée, au bout de laquelle son cri de jouissance retentit a nouveau, suivi de quelques secondes du mien…

Epuisé, tremblant encore, en sueur, je m’apprêtais a prendre quelques instants de repos, ma survie en dépendait presque… Mas Val ne l entendais pas de cette oreille :

« Holà ! Je n’en ai pas encore fini avec toi ! J’en veux encore ! »

Je gémis :

« Je n en peux plus… Tu vas me tuer… »

Elle hurla :

« Encore te dis-je ! »

« Mais… »

«ENCORE ! »

Je compris alors que Val était devenue une bête insatiable, et que j allais passer le reste de mes jours entre la vie et la mort dans cette orgie de muscle, de toute façon incapable de franchir la porte, bien trop grosse pour se déplacer et faire autre chose que l’amour…

Je me réveillais alors en sueur, allongé sur le lit, tandis que Val était dans la salle de bain… Un rêve ! Ce n’était qu un merveilleux rêve, ou le plus horrible des cauchemars… Je m’étais endormi en attendant Val se préparer pour la nuit… Soulagé, frustré, heureux, triste, je soupirais lorsque Val entra dans la chambre…

« Ca va ? Tu es en nage.. »

« Oui, ce n’est rien… Je viens de rêver à un truc bizarre.. »

« Dis-moi… Tu m’aimes ? »

« Quelle question ! Bien sur que je t’aime ! »

Mon cœur rata un battement, lorsqu’elle me demanda :

« Tu n’aimerais pas que je sois plus musclée ? »…



2 comments:

  1. Je prends toujours un enorme plaisir à lire tes histoires!
    J'adore!

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  2. Merci, c'est sympa! Je suis content de voir qu'il y a au moins une personne que j'ai réussi à intéresser avec cette histoire.

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